vendredi 17 mai 2013

Séminaire à l'Inha le samedi 8 juin


Devenir brut
Croiser les regards historiographique, muséographique et linguistique autour des « écrits bruts »

La pensée de l’art développée par Jean Dubuffet sous l’expression « art brut » reste efficiente à condition que les œuvres qui s’y trouvent apparentées soient toujours le lieu d’un problème. Un problème d’écoute, de réception – qui peut concerner et engager tout un chacun. Responsabilité commune, éthique même. C’est en effet l’entier de la société que les œuvres d’art brut (dont les écrits) permettent d’interroger. Parce que ces œuvres ne se laissent pas enfermer dans une grille de lecture exclusive, typologique et préétablie (stylistique, nosographique, …), ébranlant les découpes institutionnelles. C’est de cette action critique qu’il sera question : les regards historiographiques, muséographiques et linguistiques discuteront de l’historicité spécifique des écrits bruts. Historicité du dépassement à soi, du devenir. Moderne par excellence. C’est ce devenir qui fait le brut de l’art.
(Justine Python, Sans titre, Collection de l'Art Brut)

Programme

9h30–10h00: Accueil & Introduction
Vincent Capt (Lausanne/Paris 8)

10h00–10h30: Discussion d’articles de Kent Minturn[1]
Baptiste Brun (Ecole du Louvre/Paris 3)

10h30–11h00: Au-delà de la littérature et de l’art : l’œuvre outsider d’Henry Darger 
Pauline Goutain (Carlton/Paris 10)           

11h–11h30: Pause-café

11h30– 12h00: La Collection de l’Art Brut et les écrits de la marge : quand le texte devient image
Sarah Lombardi (Collection de l'Art Brut, Directrice)                                             
12h00–12h30: Discussion des conférences



[1] Kent Minturn: « Dubuffet, Lévi-Strauss, and the Idea of Art Brut », Anthropology and Aesthetics, n° 46, 247-258, 2004 ; « Chaissac, Dubuffet, and Paulhan : From Proletarian Literature to Ecrits Bruts », Kunstlicht, n° 2/3, 88-102, 2012.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire